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Le Festival du Film de l'Outaouais est heureux d'accueillir à titre de président d'honneur de sa 25e édition, Monsieur Rémy Girard.

Crédit photo : André Cornellier

SON  HISTOIRE

Rémy Girard jouit d'un formidable capital de sympathie auprès du grand public québécois. Il est non seulement très prolifique mais s'avère également un gage de succès, son nom étant associé à plusieurs de films les plus payants de l'histoire du cinéma québécois. Pas surprenant, donc, que les réalisateurs se l'arrachent.

Passionné par son métier, Rémy Girard n'a cessé de travailler depuis ses débuts en 1969, quand il s'est joint, alors qu'il était étudiant en droit, à la Troupe des Treize de l'Université Laval. En trente ans de carrière, l'acteur a démontré qu'il était aussi à l'aise sur une scène, qu'à la télévision ou au grand écran. Dans les 1990 et 2000, il a campé plusieurs personnages dont les cinéphiles se souviendront longtemps, ayant notamment interprété le père Laloge dans Séraphin : un homme et son péché (2002) Charles Binamé, le coloré entraîneur de hockey Stan dans la franchise à succès Les Boys (1997, 1998, 2001 et 2005) ainsi que dans la série du même titre, et un homme rose dans L'homme idéal (1996) de Georges Mihalka.

Pour ses interprétations dans Les portes tournantes (1988), Jésus de Montréal (1989), Amoureux fou (1991) et Les invasions barbares (2003), Rémy Girard a remporté des prix Génie, plus haute distinction soulignant le travail des artisans du cinéma canadien. L'acteur a aussi mis la main, au Québec, sur bon nombre de prix Gémeaux.

À la télévision, il a été de la distribution du populaire téléroman québécois Emma. On l'a aussi vu dans la surréaliste série Bunker et l'émission humoristique La petite vie. Il a également joué dans les séries Radio, Ces enfants d'ailleurs, Réseaux, Cher Olivier, Scoop, Miséricorde et Urgence, pour ne nommer que celles-là.

Au théâtre, on a pu apprécier son talent avec son vieux complice Normand Chouinard dans L'ouvre-boîte, une pièce mise en scène par Martine Beaulne. Sa performance en répugnant et hilarant John Falstaff dans Les joyeuses commères de Windsor, une mise en scène d'Yves Desgagnés en 2002, a été saluée par tous les critiques. Idem pour son personnage de Sancho Pança dans Don Quichotte en 1998 - dont la mise en scène est de Dominic Champagne -, et qui a été qualifiée d'une des plus belles prestations de sa carrière.

Dans Les invastions barbares (2003), Rémy Girard a repris son rôle au cinéma dix-sept ans après Le déclin de l'empire américain (1986) de Denys Arcand. Sa prestation lui a valu une rencontre avec Steven Spielberg concernant le long métrage Munich (2005), mais la collaboration n'a jamais eu lieu. L'acteur a toutefois été vu grâce à un petit rôle dans la comédie Blades of Glory en 2007, film pour lequel Will Ferrell et Jon Heder tiennent le haut de l'affiche.

Après avoir enfilé de nombreuses présences de premier ordre dans des films et des séries télévisées, Rémy Girard a obtenu, en 2009, une autre année fort bien remplie. Il a eu la chance de faire partie de la distribution de trois comédies – dont la coproduction entre la France et le Québec Le bonheur de Pierre mettant en vedette Pierre Richard, Sylvie Testud et Louise Portal – et du thriller Les 7 jours du talion basé sur le roman de Patrick Senécal.

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