
les lauréats
2025
À la rencontre des lauréats du 26e Festival du Film de l'Outaouais
L’année dernière, plusieurs œuvres ont tapé dans l’œil du jury et de notre public. D’En Fanfare à Nous les enfants, en passant par Une langue universelle, tour d’horizon des lauréats 2025 de la 26e édition du Festival du film de l’Outaouais.
Prix du jury et prix du public
En fanfare, d’Emmanuel Courcol
Notre jury a été touché par ce film chargé d’émotions, mêlant secret de famille, maladie, rencontres improbables et passion pour le trombone. Pour son quatrième long métrage en tant que réalisateur, où l’on retrouve notamment Pierre Lottin quatre ans après Un triomphe, Emmanuel Courcol a su émouvoir un nouveau public avec sa dernière prouesse cinématographique. Diffusé l’année dernière en avant-première du Festival de Cannes, nommé sept fois aux César 2025 et grand succès dans les salles de cinéma européennes, En fanfare a également conquit l’Outaouais, en étant également élu prix du public.
Prix de la critique
Une langue universelle, de Matthew Rankin
Produit en partie au Québec par le réalisateur montréalais Matthew Rankin, Une langue universelle met en scène un Canada revisité où le français et le persan cohabitent comme langues officielles. De Winnipeg à Montréal, ces destins différents mais proches donnent un film profondément humain, salué et récompensé par notre critique, composée de journalistes et de personnalités du cinéma en tout genre. En 2025, Une langue universelle a également représenté le Canada en étant en lice pour l’Oscar du meilleur film international.
Prix de la jeunesse
Bergers, de Sophie Deraspe
Réalisé par la Québécoise Sophie Deraspe, Bergers a convaincu notre jury d’étudiants en cinéma, sur un sujet on ne peut plus d’actualité : la reconversion professionnelle, envisagée de plus en plus tôt dans les carrières de chacun. Bergers, c’est un film qui a décidément trouvé son public, et qui met en scène un jeune publicitaire québécois en quête de sens, partant subitement pour la France afin d’apprendre le métier de berger. À travers ce prix décerné, notre jeunesse nous fait passer un message lourd de sens : il n’est jamais trop tard pour réaliser vos rêves !
Prix du meilleur documentaire
Ninan Auassat : nous, les enfants, de Kim O’Bomsawin
Décerné avec Ciné Planète, le prix du meilleur documentaire a trouvé sa nouvelle perle : l’œuvre de Kim O’Bomsawin, autour de la jeunesse autochtone au Canada dans trois nations différentes (Atikamekw, Eeyou-Cri et Innu). Une heure et demie d’immersion et de vie réelle, dans laquelle les étapes du processus vers l’âge adulte sont remarquablement représentés.